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GROSSIER PERSONNAGE

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Je suis grossier. Je dis souvent PUTAIN, beaucoup CHIASSE et je propose énormément aux gens d’aller se FAIRE ENCULER. C’est comme ça que je parle dans la vie de tous les jours. La plupart du temps, cependant, ces insultes sont destinées à des objets inanimés (mon ordinateur qui rame, une connexion internet lente, mon scooter qui ne démarre pas dans le froid, ou un coin de table qui a décidé de s’accoupler avec mon gros orteil). Je le fais aussi dans les lignes de C’est La Gêne, souvent dans les commentaires. Mes co-auteurs n’aiment pas trop, mais c’est comme ça dans la vraie vie aussi (que je suis grossier et qu’ils ne m’aiment pas trop). Récemment, on m’a fait le reproche d’être ordurier sur deux articles en particulier, au sujet de La Rafle, et d’une crotte de nez de Mélanie Laurent. Dans l’un, il est vrai, je suis assez violent. Dans l’autre, je conchie effectivement les dires de la jeune actrice, mais je ne la traite jamais de quoi que ce soit. Violent, soit. Ordurier, je ne crois pas. Maintenant, que cette violence desserve parfois mon argumentation, cela est sûrement vrai, mais comme pour les autres, ce blog est aussi pour moi une façon d’évacuer. Et ma façon d’évacuer, c’est souvent la grossièreté.

MAIS EN MÊME TEMPS ON S’EN BAT LA RACE ON EST PAS LÀ POUR S’ENGUEULER MAIS TENTER COMME ON PEUT DE FAIRE DU LOL.

Tout cela n’est pas très grave, ce dont je voulais vous parler aujourd’hui, ce que je voulais partager avec vous, c’est le pouvoir libérateur de l’insulte. L’exultation du gros mot. La jubilation du juron. Mais voilà, j’ai remarqué que, souvent, la ligne à dépasser pour insulter son prochain ou une simple situation était un obstacle compliqué à franchir pour les plus prudes, polis, et socialement intégrés d’entre vous.

Et pourtant.

Que n’avez-vous pas rêvé d’insulter votre co-bureau parce qu’il mâchait la bouche ouverte, votre voisine en vis-à-vis parce qu’elle vocalise un peu trop ses ébats ou votre interlocuteur d’échange de MMS, et cela, sans devoir ouvrir la bouche? Et bien aujourd’hui, nous vous offrons un moyen pratique, classe, et surtout absolument pas usant pour vos cordes vocales, de faire savoir à votre entourage qu’il vous fait chier. Bien fort. En plus, vous allez voir, c’est trop cool, ça fait travaux manuels (J’ai remarqué qu’on était pas très bien placés dans la catégorie Scrapbooking du dernier classement Wikio, alors j’essaie de nous faire une place au soleil)

LE PANNEAU D’ENCULÉ

Pour pouvoir fabriquer ce magnifique objet, vous aurez besoin de:

  • Des baguettes chinoises en bois encore jointes (ou un couteau en plastique que vous aurez récupéré après votre déjeuner dégueulasse chez Mezzo Di Pasta).
  • Une feuille A4 sur laquelle vous aurez imprimé un de nos MODÈLES DE PANNEAUX (A télécharger ici).
  • Un rectangle de carton format A5.
  • Du Scotch Marron.
  • Un cutter.
  • De la colle (y’a pas sur la photo, mais faites comme si y’avait et arrêtez de chouiner).
Putain, cette application de scotch, c’est vraiment du travail de bicot.

Commencez par sortir les baguette chinoises de leur emballage et scotchez-les au carton comme indiqué dans la photo ci-dessus. Vous pouvez faire ça comme un porc, on s’en branle, on est pas là pour faire des gaufres et en plus, ce sera caché par nos agréables messages.

Un panneau qui risque de faire rage en 2012

Collez le panneau désiré après l’avoir plié en deux (maintenant, vous comprenez pourquoi c’était mis à l’envers sur le fichier à imprimer). On peut aussi le faire n’importe comment, c’est pas grave si ça dépasse, quand on se fait insulter la gueule, la plupart du temps, on s’en fout de savoir si c’est collé perpendiculairement au carton.

Et voilà. C’est aussi simple que ça. À vous la possibilité de demander à Catherine de la compta de fermer sa grande gueule et d’arrêter JP de la logistique avant qu’il ne se lance dans le récit de ses vacances à La Grande Motte. À vous la possibilité de traiter un automobiliste de connard sans avoir à baisser votre vitre pour lui hurler dessus, et en étant ô combien plus original qu’un vulgaire majeur levé. Prenez, enfin, le plaisir de montrer à votre patron tout le bien que vous pensez de lui dés qu’il a le dos tourné (et qu’il ne se trouve pas face à un miroir). À vous, multitude trop bien élevée, les joies de l’insulte.

De rien, hein. La vérité, ça me fait plaisir.

Sales fils (et filles) de pute.



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